AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez
 

 Ebenezer - I hope you don't mind that I put down in words how wonderful life is now you're in the world.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Eva-Leonn R. Alexandre
Eva-Leonn R. Alexandre
membre ☇ i have a story to tell

messages : 102
avatar : Imogen Poots
crédit : Milou et tumblr.


Ebenezer - I hope you don't mind that I put down in words how wonderful life is now you're in the world. Empty
MessageSujet: Ebenezer - I hope you don't mind that I put down in words how wonderful life is now you're in the world.   Ebenezer - I hope you don't mind that I put down in words how wonderful life is now you're in the world. EmptyDim 12 Mai - 22:33


Indaco - Ludovico Einaudi.
Le soleil brille sur la joue de la jolie blonde endormie dans son cocoon de couverture. Il réchauffe ses joues blanches, se fraie un chemin entre ses paupières closes pour caresser ses pupilles. A travers les fenêtres et les rideaux clos, la chaleur se ferait presque pesante si Eva-Leonn n’aurait pas été aussi frileuse. Gémissant de frustration, elle se tourne vers la porte, là où le soleil ne gêne plus ses yeux, son dos dénudé est maintenant la victime de cet astre chaud et réconfortant après ces longues journées grises et froides. Il n’est que huit heures du matin, enfin… Il n’est que huit heures du matin pour une température élevée mais pour Eva, dormir à cette heure-là est l’équivalent d’une grâce matinée qu’elle ne se permet que depuis quelques semaines, depuis que le médecin a dit que tout geste et toutes attitudes compteraient dans le déclenchement de l’accouchement prévu pour la semaine suivante. Hors, Eva-Leonn ne veut pas accoucher avant la date prévue, elle l’attend lui. Elle attend l’homme de sa vie, le père de son bébé, l’homme avec qui elle prévoit un avenir radieux et somptueux. Ebenezer est censé rentrer aujourd’hui de cette guerre, elle ne savait pas où il se trouvait avant cette lettre qui disait « Je rentre demain, j’espère que tu seras là. » Dans l’armée, dire son emplacement peut être dangereux si la lettre est interceptée, alors elle n’en a pas tenu rigueur même si dans sa tête, de nombreux scénarios ont vus le jour. Il n’arrive qu’à seize heures, pourtant, elle a tellement de chose à préparer. Elle veut que son retour soit parfait, que ce soit le plus beau rendez-vous qu’ils n’aient jamais passé. Certes, il sera peut-être fatigué, mais Eva-Leonn s’en occupera.

Ce n’est qu’à dix heures qu’Eva-Leonn émerge de son sommeil. Tiraillée par la faim, elle enfile sa robe de chambre, s’attache les cheveux et part se préparer son petit-déjeuner. Aujourd’hui, Marie la gouvernante est en repos. Eva-Leonn veut être la seule à tout préparer dans la grande maison de ses parents. Elle ne sait pas si Ebenezer aimerait y vivre, après tout, c’est une grande maison qui aurait besoin de quelques travaux, mais c’est une belle maison confortable, on s’y sent comme chez soi dès que nous y posons un pied et l’odeur très légère de lavande embaume les narines. Ni trop peu, ni pas assez. Les murs aux couleurs pastelles sont agrémentés de quelques tableaux d’art contemporain, des œuvres achetées par son père pour sa mère qui les adorait mais qui avait du mal à débourser autant d’argent pour quelque chose qui s’accroche à un mur. La mère d’Eva-Leonn, faisait partie de ces femmes qui ne faisaient jamais de chichis, plus elle vivait simplement et plus elle aimait sa vie. Son mari était tout le contraire mais dans leur différence, ils trouvaient leur parfait équilibre. Les fauteuils blancs sont face au canapé trois places de la même couleur, et au centre il y a une table basse en verre sur laquelle est posé un bouquet d’orchidées. Pas de télévision dans cette pièce-là, ou du moins, il n’y en a plus depuis quelques jours. A la place, trône une chaine hi-fi qui diffuse des morceaux de piano. La télévision énervait le bébé le peu de fois qu’elle servait.

La journée passe trop rapidement au goût de la jeune femme qui décore le salon pendant qu’un cuisinier s’occupe du repas froid qu’elle servira à son amour aux alentours de dix-neuf heures. Froid, pour ne pas perdre de temps, froid, pour un côté pratique et parce que par ces temps de chaleur, c’est toujours bon. Ce n’est qu’à quinze heures qu’elle partit se préparer, enceinte jusqu’au bout des pieds. Vingt-minutes plus tard, c’est habillée d’une petite robe qu’elle sort de la salle de bain, coiffée et maquillée très légèrement pour enfin prendre le taxi qui l’emmène à l’aéroport, pour l’accueillir. Tout le long du trajet, elle se demande s’il a changé, s’il a été blessé ou pas… Mais peu importe, il est de retour, c’est tout ce qui compte. La voilà à seize heures pile qui arrive dans le hall, elle se fraie un chemin parmi les autres familles pour qu’il la voit elle en première, ce petit bout de femme rayonnante et prête à pleurer en voyant l’amour de sa vie. Sauter d’un pied sur l’autre, elle lisse a robe et passe plusieurs fois la main dans ses cheveux avant de poser ses mains sur son ventre proéminant qui abrite leur enfant. Leur enfant. Parfois, Eva-Leonn a du mal à se dire qu’elle va être mère et pourtant, la chambre est prête, et tout est vu avec le médecin, il ne reste plus que le papa.

Revenir en haut Aller en bas
http://sweetdecembers.tumblr.com/
Ebenezer Shakespeare
Ebenezer Shakespeare
membre ☇ i have a story to tell

messages : 21
avatar : Tom Hardy
crédit : datura & tumblr


Ebenezer - I hope you don't mind that I put down in words how wonderful life is now you're in the world. Empty
MessageSujet: Re: Ebenezer - I hope you don't mind that I put down in words how wonderful life is now you're in the world.   Ebenezer - I hope you don't mind that I put down in words how wonderful life is now you're in the world. EmptyMar 14 Mai - 14:36




Il rentrait chez lui aujourd'hui ; pas seulement pour deux jours, ni pour deux semaines, il revenait définitivement à Eden Isle. Ce choix, il l'avait fait avant tout pour Eva-Leonn, puis aussi pour lui. Ce n'était pas quelque chose que l'on décidait à la légère et il y avait mûrement réfléchi avant de prendre sa décision, puis une promesse est une promesse. Il lui avait promis de rentrer et au fond, il le voulait bien plus qu'elle. Le plus difficile en soit, avait été de quitter ses amis, ses frères comme il aimait les appeler et tout ce qui avait fait de lui l'homme qu'il était devenu. L'armée avait été toute sa vie et elle l'est encore un peu, certainement, mais nul doute que la jolie blonde y avait aussi sa place. Peut-être même était-elle devenue à son tour, toute sa vie. Ebenezer avait tout son temps pour y repenser, là assis dans cette engin qui n'en finissait plus de voler... il n'avait jamais trouvé le temps aussi long avant ce jour et pourtant, il n'en était pas à son premier voyage. Il avait bien essayé de dormir, mais ça faisait bien longtemps qu'il était habitué aux nuits courtes et en sachant qu'il était parti en début d'après-midi, le sommeil était loin de le gagner. Cependant, il était épuisé d'avance rien qu'en pensant au décalage horaire... il subissait un vol d'une dizaine d'heures pour remonter le temps et se retrouver à nouveau en plein après-midi, une journée extrêmement longue pour le soldat qui depuis le temps, ne s'y était toujours pas habitué.

Il soupire, calé au fond de son siège et observe vaguement les passagers qui l'entourent. Tous se lèvent sans tarder, la moitié émergeant d'un sommeil réparateur quand d'autres prévoyaient déjà une longue sieste. Il jette un oeil sur sa montre puis dehors, à travers le hublot contre lequel il s'appuyait depuis bientôt deux heures. Il avait tenté de dormir un peu, mais rien à faire. Alors, il attend que la sortie se dégage un peu avant de se lever à son tour, de récupérer un sac et de sortir de l'appareil. Il suit le troupeau alors que son esprit se brouille, il ne fait même plus attention aux détails tant ces gestes lui sont familiers et il récupère le reste de ses bagages sans grand entrain. Son corps est épuisé, mais sa tête ne veut rien entendre. Capricieuse depuis le début, ses pensées ne lui ont laissé aucune minute de répit et il se dirige vers le hall, pensif. Il repense à la manière dont il avait annoncé son départ, il repense aux adieux, aux camaraderies, aux sacrifices et à tout ce qu'il avait vécu jusqu'à aujourd'hui. Il repense au fait que plus jamais il ne prendrait l'avion, à moins de se prendre des vacances loin d'ici ; il repense aux bons moments comme aux moins bons, il repense à ces douze dernières années et malgré tout ça, malgré la nostalgie qui l'avait gagné vingt-quatre heures plus tôt, il ne regrette rien. Il est heureux de fouler ce sol pour la dernière fois, il est heureux de traîner ses bagages pour ne plus les replier, il est heureux d'apercevoir la sortie et impatient de rentrer, de la retrouver, de lui dire combien elle l'avait manqué durant ces quatre mois.

Il aperçoit tous ces gens, toutes ces familles et ces amis qui attendent impatiemment leurs proches. Il voit ces derniers lâcher leurs bagages pour se jeter dans leur bras, leur serrer la main ou les embrasser, comme après une trop longue absence. Il sourit quand il la remarque, elle est belle dans sa petite robe légère, naturelle, sa douce Eva-Leonn. Il se sent idiot, niais peut-être lorsqu'il rit en voyant ce petit détail qui a changé chez elle, il est trop heureux pour le cacher et trop épuisé pour essayer, alors il presse le pas et s'arrête devant la future maman. Il n'ose pas la prendre dans ses bras, elle a l'air si fragile désormais, mais il peut bien libérer ses mains pour encadrer son visage et déposer sur son front un tendre baiser. « Comment se portent les deux amours de ma vie ? » Il glisse alors une main sur son ventre tout rond, allant chercher l'une de ses mains pour l'emprisonner dans la sienne, heureux de la retrouver. « Tu m'as manqué, tu me manques toujours.. » Faute de pouvoir la serrer contre lui, il passe son bras libre sur ses épaules pour donner l'illusion d'une étreinte, aussi légère soit-elle. Il a l'intention de profiter du moment avant de prendre la sortie, après tout, rien ne presse. Il reste silencieux, il a toujours été plus doué pour s'exprimer par les gestes plus que par les mots.
Revenir en haut Aller en bas
Eva-Leonn R. Alexandre
Eva-Leonn R. Alexandre
membre ☇ i have a story to tell

messages : 102
avatar : Imogen Poots
crédit : Milou et tumblr.


Ebenezer - I hope you don't mind that I put down in words how wonderful life is now you're in the world. Empty
MessageSujet: Re: Ebenezer - I hope you don't mind that I put down in words how wonderful life is now you're in the world.   Ebenezer - I hope you don't mind that I put down in words how wonderful life is now you're in the world. EmptyMer 5 Juin - 12:04


Indaco - Ludovico Einaudi.
« La vie est parfois dure quand nous ne nous y attendons pas. Elle arrive avec son marteau doré qu’elle tient fermement en main, nous met à genoux devant elle et sans nous laisser le temps de parler elle nous frappe. En plein derrière le crâne pour bien nous acheter et nous forcer à rester au sol pour qu’elle puisse continuer à nous piétiner, lentement, douloureusement. La vie est sadique, elle aime faire mal et voir le résultat de sa destruction. Elle observe les dégâts avec précision, jubilant de cette guerre sans fin qu’elle nous impose sans notre consentement. La vie est schizophrène. Le côté sombre prend le dessus parce que la lumière est trop faible pour tenir le monde à bout de bras alors que le mal à déjà prit trop d’avance. La vie quand on en parle, c’est de la philosophie. Les questions que l’on se pose généralement sont : pourquoi la vie est-elle injuste ? Pourquoi la vie est-elle si désagréable ? A cette question, j’ai bien envie de répondre que c’est parce que l’Homme est stupide. Il va à l’autodestruction comme s’il allait sortir son chien ou chercher le journal sur le pas de sa porte ou bien au kiosque de son petit neighbourhood chéri. Là où la vie est rose, là où la vie semble parfaite alors que les hommes et les femmes se trompent, se disputent, s’insultent, se battent et se débattent contre cet énergumène que l’on appelle Violence. Violence est arrivée à cause d’Amour, cette jolie fille en robe à fleur qui rend tout le monde niais et aveugle. Amour et Violence se complètent, s’aiment et s’envoient en l’air. Là où Amour passe, Violence trépasse. Ca a toujours été ainsi. La vie, la mort, l’amour, la violence… Ils sont tous de mèche pour nous pourrir la vie. Aucun n’est bon pour les hommes que nous sommes. Sauf si tout ça n’est que des excuses pour nous faire passer pour quelque chose ? »

Voici ce qu’Eva-Leonn avait pris le temps de lire la veille au soir. Etude est un bien grand mot, ce n’est qu’une façon de communiquer sa haine au monde entier. Haïr la vie, le monde est l’humanité c’est très facile. Il y a tellement de facteurs qui vont à l’encontre de tout ça qu’au final, haïr la vie est comme détester un ennemi. Mais Eva-Leonn n’est pas d’accord. Pour elle, la vie est belle et vaut la peine d’être vécue avec délectation et plaisir. Pour elle, le monde est sale mais il y a tellement de bons côtés qu’elle oublie la rancœur de l’humanité. C’est ce qu’elle a toujours appris et c’est ce qu’elle a toujours gardé en tête. Eva-Leonn n’a jamais détesté personne. Pourquoi aurait-ce été le cas ? Eva-Leonn est pleine d’amour et d’affection pour tout le monde. Tout le monde a un bon côté, même si celui-ci est bien caché derrière un côté dur et difficile à apprivoiser mais personne ne naît mauvais. Pas même les grands criminels. Pour elle, tout le monde devrait avoir une chance d’être aimé, parce que l’amour pour la famille Alexandre est la chose la plus importante qui soit. Sans amour nous ne sommes rien. Sans amour la vie est triste. Mais tout ça pour dire, que l’amour est d’autant plus beau quand on le partage avec l’homme ou la femme de sa vie. C’est le cas de la jolie blondinette qu’est Eva-Leonn.

La tension monte d’un cran quand elle voit les passagers de l’avion que son mari a pris pour revenir. Elle se met elle-même à se demander s’il est là. C’est qu’elle a peur, la petite Eva-Leonn de dix-neuf ans, dans sa petite robe printanière qu’elle a eu au rayon grossesse de son magasin préféré. Cette robe-là e d’autres vêtements aussi. Des petits hauts blancs, des tuniques, des jupes, des pantalons… Toute sa garde-robe a été refaire, les vêtements « normaux » ayant été mis dans des cartons pour ne pas tout mélanger. Ah, Eva-Leonn… Cette jeune femme qui sort à peine de l’adolescence sait déjà parfaitement ce qu’elle veut dans le futur. Etre avec Ebenezer et élever son enfant avec lui pour en avoir d’autre ensuite. Ils n’ont jamais parlé du futur. Ils se sont juste dis que cet enfant aura ce qu’il veut et ce dont il a besoin, et tout l’amour possible et imaginable. Cet enfant sera le plus chéri qui soit, et ça a déjà commencé. Finalement, elle le voit arriver et son cœur bat la chamade en le voyant sourire à quelques pas d’elle. Ses gestes ne lui suffisent pas. Elle a besoin de plus après des mois entiers sans le voir. Elle lâche sa main et entoure sa nuque avant de l’embrasser amoureusement. Si le moment n’avait pas été si beau, elle se serait mise à pleurer. Elle est tellement heureuse et soulagée de le revoir et de sentir le bout de son ventre rond contre le torse de son homme. Tout ça est tellement précieux pour elle qu’elle se met à sourire en le regardant dans les yeux « Ils vont bien, ils vont très bien même. Et toi ? Ton voyage s’est bien passé ? Tu m’as tellement manqué ! » Elle caressa son visage, plus amoureuse que jamais.

Revenir en haut Aller en bas
http://sweetdecembers.tumblr.com/
Contenu sponsorisé



Ebenezer - I hope you don't mind that I put down in words how wonderful life is now you're in the world. Empty
MessageSujet: Re: Ebenezer - I hope you don't mind that I put down in words how wonderful life is now you're in the world.   Ebenezer - I hope you don't mind that I put down in words how wonderful life is now you're in the world. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Ebenezer - I hope you don't mind that I put down in words how wonderful life is now you're in the world.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Ebenezer ▲ you mean everything to me
» LIZBETH ∞ life takes the pain and pours it on me.
» memories run though my mind ▬ harlow.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Breaking Weakness :: eden isle :: windward passage st-