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 We were supposed to grow old ∞ Nalah

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Capucine Dauvilliers
Capucine Dauvilliers
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MessageSujet: We were supposed to grow old ∞ Nalah   We were supposed to grow old ∞ Nalah EmptySam 23 Fév - 16:31

We were supposed to grow old

You broke my heart when you say goodbye and only you can lift my spirit, you gave me wings and now you’re gone... Well I’m crying inside a thousand tears every time I think of you. Lock the pictures away, hide the letters too, anything to get my mind off you. You just walked by me like nothing ever happened, when you said you would rescue me if was ever falling. Well now there’s no way that you could have forgotten all of the memories I thought we shared... We were supposed to grow old. Tell me how can I look up at the moon when I know that moon shines upon you through that window in your room? How I wish I had you in my arms, see, I would never let you go.


Après avoir passé de longues heures à apprendre un texte pour son cours de théâtre, Capucine n’en peut plus. Elle a besoin de sortir, de se changer les idées. Elle a tout d’abord pensé à aller courir mais l’envie n’y est pas. Aller répéter sa chorégraphie pour la danse ? Non plus. Même si ses cours sont un réel plaisir, elle a besoin de se couper un peu de ce monde. Ne rien faire ne rapport. Pourtant, la danse lui fait penser qu’elle a besoin d’une nouvelle tenue. Directement, son sourire s’agrandit. Faire les boutiques. La brune vient de trouver sa future activité de l’après-midi ! Un peu de shopping ne fait jamais de mal puis s’il y a une nécessité pour les cours, pourquoi se priver ? Certes, acheter une tenue de danse a encore un rapport avec ses cours mais elle va aussi profiter des autres boutiques et faire des achats par pur plaisir. Peut-être n’est-ce pas bien raisonnable puisqu’elle ne travaille pas en dehors des cours, qu’importe, elle tentera de trouver un petit job pendant les vacances. Elle l’a déjà fait. Ce bar non loin de son école la prend parfois en extra pour les aider. A force elle s’y habitue bien même si ce n’est pas du tout le genre de métier qu’elle affectionne. Elle ne voit que le cinéma ou le théâtre pour son avenir. Peut-être la danse, mais rien d’autre. Hors de question.

Bien décidée à se changer les idées, Capucine laisse son appartement et déambule dans les rues jusqu’au centre commercial, temple de la mode, bonheur pour les yeux, horreur pour les finances. Rapidement, elle trouve son bonheur. La brune ne voit que les chaussures dans la vitrine d’un joli magasin. Elles sont chères. Sûrement trop, mais Capucine les veut. A la hâte, la jeune femme entre dans la boutique et se renseigne pour ce fameux modèle. Elle n’en a pas besoin, son placard regorge de chaussures de toute sorte. Pourtant elle sait que ces bottines seront les bienvenues chez elle. Essayage, validation et surtout achat. Une hésitation au moment de sortir sa carte bancaire qu’elle chasse finalement en la tendant à la vendeuse. Satisfaite, la belle récupère son achat et ressort. Pourquoi est-elle si faible dans les magasins ? Maladie de filles, sûrement. Elle aurait pu se dépêcher de rejoindre son but principal, le magasin de sport, mais non, elle flâne, elle repère. Ses yeux accrochent les articles de la nouvelle collection. Cet été risque d’être chaud et elle a déjà hâte de pouvoir ressortir toutes ses robes légères. Qu’importe le temps, Capucine est adepte de jupes et robes. Et de nouveau, ses yeux se posent sur l’objet de ses rêves. Une jolie robe longue imprimée. Elle souffle. Pas prête de la mettre, elle a quand même envie de l’essayer. Envoyer valser les petits anges dans sa tête, elle n’écoute que les démons qui lui crient d’aller passer cette merveille. Satisfaite une fois la taille trouvée, la jeune femme regarde les autres articles quand elle l’aperçoit. Elle.

Dans l’allée marchande, une blonde vient d’attirer son regard. Pas n’importe quelle blonde. Sa sœur. Celle qu’elle n’a pas vue depuis presque dix. Pourtant elle la reconnait en un coup d’œil. Capucine sait que c’est elle. Son cœur bat la chamade, ou alors il ne bat plus du tout. Elle ne sait plus. Elle est choquée. Un mélange de sentiments l’envahit, la tristesse, la colère mais aussi la joie. Ni une, ni deux, la jeune femme repose la robe, n’importe où et sort de la boutique. Ses yeux scrutent la direction empruntée par sa demi-sœur quelques secondes plus tôt et ses pas s’engagent vers elle. A la hâte et le cœur serré, elle la rattrape. Que dire, que faire ? Son esprit tourbillonne et ses quelques secondes avant la rencontre lui paraissent une éternité. Une chance dans un sens parce qu’elle n’est pas prête. Pas prête du tout. Pourtant, elle n’hésite pas et se poste devant elle, lui barrant le chemin. Ses yeux s’accrochent à ceux de sa demi-sœur et l’envie de la serrer contre elle lui déchire le cœur. Pourtant, elle n’y arrive pas. Ses doigts se crispent sur le sac contenant ses bottines et elle se contente de la fixer. Les secondes semble de nouveau être des heures. Sa bouche refuse de s’ouvrir mais ses yeux ne quittent pas ceux qu’elle a tant croisés à une époque. Elle est belle. Tellement belle. Comme avant. Elle n’a pas changé. Capucine penche sa tête et finit par soupirer. « Nalah… » La brune essaie de paraître forte mais même ses cours et ses talents dans la comédie ne l’aident pas. Le trouble peut se lire dans ses yeux mais elle ne faiblira pas. Capucine est heureuse de la revoir mais la tristesse et la colère sont aussi très présentes. « Ça fait longtemps. » Le dernier mot est appuyé, ironiquement. Longtemps ? Pour Capucine, longtemps ne veut rien dire. C’est une éternité, une horreur à ses yeux. « De retour dans la région ? Ou tu ne l’as jamais quittée ? » Elle ne peut s’empêcher d’être sèche mais elle veut savoir où sa sœur était durant toutes ces années. Ses yeux restent accrochés aux siens. Elle ne flanchera pas malgré l’envie de pleurer, malgré l’envie de lui asséner une gifle et surtout, malgré l’envie de la serrer fort. Capucine ne fera rien. Peut-être qu’au fond ses cours ne lui sont pas si inutiles dans ces cas-là. Elle se contrôle facilement. Du moins, pour l’instant. Elle craint de flancher si la conversation continue, si les secrets se dévoilent…


Dernière édition par Capucine Dauvilliers le Jeu 14 Mar - 22:56, édité 1 fois
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Nalah R. Winstead
Nalah R. Winstead
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MessageSujet: Re: We were supposed to grow old ∞ Nalah   We were supposed to grow old ∞ Nalah EmptyLun 25 Fév - 18:54

Les corps suent. Je me sens seule, perdue, abandonnée au milieu de la foule. Leurs bras me frôlent. Leurs mains me touchent. Il y a des mots qui giclent de toutes ces bouches. J’ai toujours pensé qu’en se levant, le soleil avalait mes peines & mes douleurs. J’ai toujours pensé que sa lumière apaisait mes cicatrices, mes plaies ouvertes.
Mais ce baume n’est qu’une chimère, une illusion dévorée par l’oppression.
Lors de ma première passe, l’Homme a imposé sa puissance, a déversé l’affolement, le vertige au fond de mon corps. & les sensations ombreuses se renforcent quand, à des kilomètres de la Maison Close, mes éraflures se manifestent & brûlent mes entrailles.
Malgré la distance. Malgré la méprise d’avoir naïvement pensé que ça serait différent, de déambuler ailleurs qu’entre ces couloirs de luxure.
À l’intérieur, les sentiments s’emmêlent. & ce sont mes pas bancals qui me guident vers la sortie de cet énorme centre commercial. J’ai besoin de prendre l’air. J’ai l’esprit délavé.
Alors, je prends une profonde inspiration. & je ressens les horreurs de la veille qui s’affaissent, qui se soumettent à mes volontés.
Le monde tremble autour de moi. C’est un balai d’âmes plus ou moins heureuses, plus ou moins pures qui virevolte à mes côtés. & je reste immobile parmi ces gens qui ne me regardent qu’à peine. Ils ne remarquent pas les traits soucieux imprimés sur mon visage, le poison qui coule dans mes veines. Ou bien ma vie, qui s’est arrêtée quand j’ai claqué la porte du domicile familial.

Je passe une main nerveuse dans mes cheveux d’or. & c’est un souffle expulsé de ma gorge qui envoie valser mes états d’âmes. Soudain, je me sens plus légère. Plus humaine. Plus femme. Ma solitude s’éternise peut-être un peu. & j’en profite pour faire taire la lionne qui est en moi. J’oublie le Mac, j’oublie les mêmes putains que moi, j’oublie mes nuits blanches.
& je disparais dans les méandres d’une existence tout à fait banale.
Mais lorsque le réel reprend ses droits. Lorsque mes paupières s’ouvrent sur un univers que j’avais partiellement refoulé & comprimé dans une geôle coincée derrière ma cage thoracique, c’est le choc.
Capucine.
Son regard attrape le mien. & une bulle de verre se referme autour de nos fêlures, notre passé un peu cabossé. Je l’ai aimée, cette fille. & je l’aime toujours d’un amour inconditionnel.
Mais aujourd’hui, c’est la colère qui dégueule de ses yeux.
Capucine a eu le temps de m’abominer. De m’autoriser l’accès à une petite cellule de son cœur.
Puis, j’ai claqué la porte.

« Nalah... » Je n’ose plus bouger. & pourtant j’aurais aimé l’étreindre à l’en étouffer, lui demander pardon pour toutes ces années manquées.
& puis, quoi ? Capucine n’aurait jamais pu comprendre. Comprendre qu’à l’époque, j’ai hissé mon Prince au sommet d’une falaise dont les fondations étaient déjà chancelantes. Comprendre qu’à cet instant précis de ma putain d’existence, j’ai été capable d’abimer notre relation. De la rendre moins importante.
De faire un choix.
Le mauvais choix.
« Ça fait longtemps. » Capucine, c’est celle qui surestime sa force. & en une seule phrase, ses efforts se sont vaporisés. Le trouble vrille dans son regard. Mais moi, j’ai peur de tout foutre en l’air une seconde fois avec mes mots un peu maladroits. Alors, ceux-ci se heurtent à mon palais. & je laisse ma petite sœur cracher sa rancœur. « De retour dans la région ? Ou tu ne l’as jamais quittée ? » Il y a un silence gênant. Qui me gifle & me renvoie en pleine gueule les taches de ma jeunesse effrénée. Cet endroit m’a gardé prisonnière pendant tant d’années. J’ai erré. Complètement dépouillée. Absolument honteuse. & peut-être apeurée à l’idée d’affronter le regard de mon père. Toutes ces années, nous étions si proches. & pourtant si loin.
Personne n’aurait pu réaliser à quel point j’étais amoureuse. Personne.
& c’est à ça que je me raccroche, pour paraitre un peu moins coupable. « Ça fait longtemps, mais tu n’as pas changé... » & moi, de quoi ai-je l’air ? Loin de mon rôle de putain, j’ai perdu l’habitude d’être jolie. Alors, je me suis tirée avec les cheveux vaguement coiffé, des vêtements choisis à la hâte, & avec l’espoir de ne pas être courtisée. « J’suis désolée Capu’. Sincèrement. Tu sais, je n’m’attendais pas à ce que tu me sautes dans les bras... », j’avoue. « Tu m’as manqué... » Capucine pourra bien blâmer mes réflexions déplacés, me hurler de la fermer. Ça ne m’arrêtera pas.
& c’est son corps, que je serre contre le mien l’instant d’après.
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Capucine Dauvilliers
Capucine Dauvilliers
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MessageSujet: Re: We were supposed to grow old ∞ Nalah   We were supposed to grow old ∞ Nalah EmptyVen 1 Mar - 15:31

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You broke my heart when you say goodbye and only you can lift my spirit, you gave me wings and now you’re gone... Well I’m crying inside a thousand tears every time I think of you. Lock the pictures away, hide the letters too, anything to get my mind off you. You just walked by me like nothing ever happened, when you said you would rescue me if was ever falling. Well now there’s no way that you could have forgotten all of the memories I thought we shared... We were supposed to grow old. Tell me how can I look up at the moon when I know that moon shines upon you through that window in your room? How I wish I had you in my arms, see, I would never let you go.


Cette journée aurait dû être faite de détente, de shopping et autres activités de filles. Capucine aurait juste aimé flâner dans les rayons des boutiques sans réfléchir, trouver des vêtements, remettre les siens... Pourquoi a-t-il fallu qu’elle la repère ? Peut-être parce que c’est écrit ? Que c’est leur destin de se retrouver aujourd’hui ? La brune n’en sait rien. Incapable d’ignorer sa vision, elle se hâte pour retrouver sa sœur. Elle a tant attendu ce moment, se faisant de nombreux scénarios quant au déroulement de leurs retrouvailles. Elle n’avait pas pensé à « je lui cours après dans un centre commercial ». C’est plus spontané, plus inattendu. Tellement inattendu qu’elle ne sait pas quoi lui dire. Ses yeux ne peuvent quitter ceux de sa sœur et tout s’embrouille. La colère, la tristesse, la joie. Elle ne sait plus quoi ressentir. Les trois à la fois. Sûrement. Pourtant, un seul prend le dessus alors que Nalah la fixe. La colère. La déception d’avoir été abandonnée pendant de si longues années. Presque dix ans. C’est une éternité mais alors qu’elle la regarde, son départ semble avoir eu lieu la veille. Son cœur qu’elle pensait réparé se fissure un peu plus encore. Ses doigts se crispent sur son sac. Elle ne peut empêcher son ton d’être cinglant. Sa colère l’aveugle un peu trop. Capucine ne sait pas comment lui parler, comment la toucher. La blonde semble impassible devant elle, attendant certainement qu’elle finisse son discours, ses reproches.

« Ça fait longtemps, mais tu n’as pas changé... » Les yeux de Capucine se plissent. Première fois qu’elle entend sa voix depuis des années. Un frisson parcourt sa colonne vertébrale. Au fond, ça lui fait du bien. Sa phrase est certes banale, tout comme l’étaient les siennes mais la mélodie de ses paroles caresse ses tympans agréablement. Elle ne sait même pas quoi lui répondre. Nalah a toujours ce joli visage fin, ces beaux cheveux dorés et cette peau si blanche. Tout le contraire de Capucine. Aucune ressemblance physique, aucun lien de sang, mais les liens du cœur étaient plus forts. Du moins, c’est ce qu’avait cru la plus jeune avant que Nalah ne parte sans se retourner. « J’suis désolée Capu’. Sincèrement. Tu sais, je n’m’attendais pas à ce que tu me sautes dans les bras... Tu m’as manqué... » Crispée, Capucine ne bouge pas. N’a-t-elle pas attendu ce moment pendant dix années ? Ce moment où elle pourrait enfin la voir, la serrer contre elle et pleurer parce qu’elle lui a terriblement manqué ? Pourtant c’est aussi le moment qu’elle attend pour lui hurler dessus, lui dire à quel point elle a souffert tout ce temps, à quel point le manque a été difficile à encaisser. Oui, elle devrait faire tout ça. Pourtant, elle ne bouge pas. Son corps trahit sa nervosité par ses tremblements. Elle retient ses larmes comme elle peut alors que l’odeur de sa sœur l’envahit. Doucement, elle lâche son sac et pose sa main dans le dos de sa sœur pour la coller un peu plus contre elle. Capucine sait que le contact ne durera pas, que les retrouvailles ne seront pas faites de câlins, bisous et autres arc-en-ciel et licornes. Elle a espéré ce genre de chose pendant son adolescence, aujourd’hui, elle a grandi et la rancœur en elle aussi. Elle aime sa sœur, évidemment, mais la blessure est trop grande pour espérer faire comme si de rien n’était. Finalement, elle la pousse, lentement. Prenant le temps de profiter un peu du contact, pour la dernière fois. Peut-être repartira-t-elle à nouveau sans donner de nouvelles ? Capucine ne préfère pas y penser. Si telle est sa décision, fuir à nouveau, tout sera terminé. Jamais plus elle ne voudra entendre parler de Nalah. Et, elle espère que sa sœur s’en doute. Partir de nouveau serait intolérable.

Reprenant contenance, Capucine attrape le sac contenant ses nouvelles chaussures. Lentement, son regard remonte le long du corps de sa sœur constatant qu’elles ont encore des gouts en commun. Des cuissardes. Un léger sourire se faufile sur le visage de Capucine alors qu’elle finit par regarder Nalah dans les yeux. « Tu m’as manqué aussi. » Sa voix est peut-être un peu trop sèche mais elle n’arrive pas à faire autrement. Capucine ne veut pas mentir. Elle est furieuse et Nalah a dû le voir dans ses pupilles mais elle est aussi très heureuse de la revoir. « Et… Tu n’as pas changé non plus… » Physiquement du moins. Mentalement, elle n’en sait rien. Dans ses yeux, le trouble de la revoir, sûrement. Elle n’arrive pas à voir autre chose. Impossible d’analyser la situation alors qu’elle-même est chamboulée. « Jolies chaussures. » Réflexion banale. Elle se trouve stupide mais intérieurement, elle veut profiter du calme avant la tempête. Elles ne vont pas s’expliquer dans le hall de ce centre commercial alors tant qu’elles ne bougent pas, Capucine se permet quelques remarques plutôt tendres. Un long soupir passe entre ses lèvres alors qu’elle replace une mèche de ses cheveux ondulés derrière son oreille. « Je ne sais pas si tu as quelque chose de prévu là, tout de suite, mais j’aimerais que tu viennes avec moi. Dans un café, ou chez moi, je sais pas. Ailleurs qu’ici en tout cas. » Est-elle réellement capable de l’inviter chez elle ? Capucine ne sait pas. Peut-être que ce serait mieux pour elles, pour discuter. Plus facile de s’emporter aussi. Un endroit public a l’avantage de pouvoir éviter un gros scandale. Du moins, Capucine essaiera de calmer ses nerfs si la situation s’envenime.
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